Hommage – Le congrès salue les fusillés de 1941

Partagez :
Partager sur Facebook
Partager sur Twitter

En ce mercredi 12 avril, une délégation de la FNME-CGT et de l’IHSME (Institut d’histoires sociale Mines-Energie) s’est rendue sur la stèle dédiée aux fusillés de 1941 afin de déposer une gerbe au nom des congressistes.

C’est en octobre 1941, plus exactement le 22, que les Allemands fusillent vingt-sept otages à Châteaubriand, seize à Nantes et cinq autres au Mont-Valérien, près de Paris.

Ces représailles sanguinaires font suite à une action de la Résistance qui s’est déroulée deux jours plus tôt, le 20 octobre : vers 8 heures du matin, rue du Roi-Albert à Nantes, l’officier allemand Karl Hotz est abattu par Gilbert Brustlein, militant communiste, membre d’un commando composé également de Spartaco Guisco, ancien officier des Brigades internationales et de Marcel Bourdarias.

Dès le lendemain le commandement militaire allemand en France annonce par voie d’affiche que 5O otages seront fusillés si les coupables ne sont pas arrêtés. Le choix des otages est ensuite laissé à la discrétion du gouvernement de Vichy qui désigne une majorité de militants communistes, parmi lesquels Guy Môquet, âgé de 17 ans…

Les 27 dépouilles des fusillés de Châteaubriand sont dispersées dans neuf cimetières des environs. Des tombes qui, malgré l’interdiction, seront fleuries dès le dimanche suivant…

Alors même que le commandement allemand souhaitait terroriser la population et la faire se dresser contre la Résistance, ces massacres suscitent l’indignation et ne font qu’alimenter le rejet de l’occupant. Le monument aux Cinquante Otages a été inauguré en 1952.