Céline Moronval – Syndicat CGT Somme-Oise – Goût de l’échange et convictions fortes

Partagez :
Partager sur Facebook
Partager sur Twitter

Après sa participation au congrès de son syndicat territorial il y a un an (CGT Energie Somme-Oise), Céline Moronval, 35 ans, assistera à Nantes à son premier congrès fédéral.

L’étape supplémentaire d’un parcours professionnel et militant qui débute dans les activités sociales tout d’abord, puis dans son syndicat ensuite. Successivement conventionnée en 2002 à la CCAS au secteur opérationnel d’Amiens puis statutaire en 2006 comme agent administratif et trésorerie à la CMCAS de Picardie, Céline sera également technicienne puis assistante des ressources humaines sur le territoire Picardie Champagne-Ardenne.

Une évolution dans laquelle Céline ne voyait pas le militantisme comme une évidence. « Même si j’avais déjà mes convictions j’étais surtout heureuse de travailler, se souvient-elle. Pour moi, le statut nous faisait bénéficier de bien des avantages et je ne m’inquiétais pas vraiment de son sort. » Pas vraiment inquiète mais déjà sensible aux discours des syndicalistes CGT qu’elle croise sur son chemin.

Dès 2004, Céline prend le temps de discuter plus franchement avec ses collègues, et ses idées mûrissent alors en convictions plus affirmées : « Je participe à mes premières manifestations et je prends ma carte à la CGT. Pour ses valeurs de solidarité, de partage et de défense des salariés. » La bascule est faite. Céline prend goût au militantisme et s’épanouie dans la défense des principes fondateurs des activités sociales de l’énergie. L’émancipation des salariés, l’accès à la culture pour tous, les vacances. « Nous devrions toutes et tous y avoir droit. » Ses convictions prennent alors tout leur sens quand Céline devient correspondante de la SLVie d’Amiens et donc élue, en même temps qu’elle intègre la commission exécutive de son syndicat territorial. Des mandats dont elle prend toute la dimension depuis maintenant cinq ans. Sa première participation au congrès de la FNME-CGT n’est qu’une suite logique. Céline a d’ailleurs hâte d’y être et attend de ce moment important « des échanges avec les syndicats d’autres régions, sur ce qui fonctionne ailleurs. C’est un partage d’expérience entre différents acteurs de notre syndicalisme qui sera très enrichissant. » S’enrichir de l’expérience des autres, mais aussi débattre et décider. Céline a d’ailleurs en tête un sujet sur lequel elle attend du congrès des décisions fortes : « J’entends souvent dans ma région des débats sur l’utilité d’un syndicat territorial. J’ai hâte que l’on puisse tous en discuter afin d’en fixer les orientations fortes. Pour ma part, j’estime que si les spécificités de nos entreprises nécessitent des spécialistes par métiers, le territoire reste un repère important, un lieu de rencontre et de convergence entre tous les agents, actifs comme retraités. Nous sommes un syndicat de masse et il est dans notre intérêt de se regrouper, de communiquer et de chercher des convergences. Tous ensemble. » Voilà qui résume l’idée que se fait Céline du militantisme : curiosité, goût de l’échange, mais aussi des convictions fortes. Et les orientations qui vont avec.